samedi 23 juin 2012

Boule de neige : l’Etat espagnol précipite ses banques dans une crise à la grecque




Les ministres des finances de la zone euro se réunissaient ce jeudi à Luxembourg avec au menu le programme des réformes en Grèce et la situation des banques espagnoles. L'occasion de faire le point sur l'Espagne dont la situation semble malheureusement se rapprocher de plus en plus de la Grèce...


La situation de l’Espagne s’aggrave parce qu’elle emprunte à des taux de plus en plus élevés, cela  nous le savons. Mais il se produit également un autre phénomène qui aggrave la crise que connaît ce pays, et qui l’entraîne droit vers la situation de la Grèce : ce  sont essentiellement les banques espagnoles qui achètent – à crédit – la dette émise par Madrid. Il faut bien lire ce passage d’un article des Echos :

« La taille modeste de l'opération d'aujourd'hui [émission de 2 milliards d’euros d’obligations à moyen-terme] a permis aux acheteurs domestiques d'absorber l'offre », explique Nicholas Spiro, directeur de Spiro Sovereign Strategy. Depuis les injections de liquidités de la Banque centrale européenne (BCE), les banques domestiques ont pris le relais des investisseurs étrangers, qui fuient le marché de la dette publique espagnole.

Les investisseurs étrangers sont partis, ils ne prêtent plus à l’Espagne, ni d’ailleurs à ses banques, plombées par la bulle immobilière. Ces dernières n’ont donc plus accès au marché interbancaire, elles se tournent alors vers la BCE à qui elles empruntent de l’argent à 1% (le taux directeur de la BCE) pour acheter de la dette espagnole qui rapporte 4 à 6%. Elles le font parce que Madrid les oblige à le faire (sinon personne n’achèterait ses obligations !), et comme le pouvoir soutient les banques en difficulté, elles ne peuvent pas refuser. Elles le font aussi parce que c’est rentable (emprunter à 1% et acheter des obligations qui rapportent 4 à 6%). Cependant ce bénéfice reste minuscule par rapport à leurs créances immobilières douteuses, mais cela apporte une amélioration temporaire.

La Grammaire Française
Les différents aspects grammaticaux que sont dans la nouvelle

Boule de neige : l’Etat espagnol précipite ses (Les Adjectifs Possessifs)  banques dans une (Les Articles Indéfinis)  crise à la grecque

Les (Les Articles Définis) ministres des (Les Articles Indéfinis) finances de la (Les Prépositions) zone euro se réunissaient ce jeudi à Luxembourg avec au (Les Prépositions) menu le (Les Articles Définis) programme des  réformes en Grèce et la (Les Articles Définis) situation des  (Les Articles Indéfinis) banques espagnoles. L'occasion (Les Articles Définis) de (Les Articles Indéfinis) faire le (Les Articles Définis) point sur l'Espagne dont la (Les Articles Définis) situation semble malheureusement se rapprocher de  plus en plus de la Grèce...

La (Les Articles Définis) situation de l’Espagne (Les Prépositions) s’aggrave parce qu’elle emprunte à des taux de plus en plus élevés, cela  nous le savons. Mais il se produit également un (Les Articles Indéfinis)  autre phénomène qui aggrave la crise que connaît ce (Les Adjectifs Démonstratifs) pays, et qui l’entraîne droit vers la situation de la (Les Prépositions) Grèce : ce  (Les Adjectifs Démonstratifs) sont essentiellement les banques espagnoles qui achètent – à crédit – la dette émise par Madrid. Il faut bien lire ce (Les Adjectifs Démonstratifs) passage d’un article des Echos :

« La taille modeste de l'opération (Les Prépositions) d'aujourd'hui [émission de 2 milliards d’euros d’obligations à moyen-terme] a permis aux acheteurs domestiques d'absorber l'offre », explique Nicholas Spiro, directeur de Spiro Sovereign Strategy. Depuis les injections de liquidités de la (Les Prépositions) Banque centrale européenne (BCE), les banques domestiques ont pris le relais des investisseurs étrangers, qui fuient le marché de la dette publique espagnole.


Les investisseurs étrangers sont partis, ils ne prêtent plus à l’Espagne, ni d’ailleurs à ses (Les Adjectifs Possessifs) banques, plombées par la bulle immobilière. Ces (Les Adjectifs Démonstratifs) dernières n’ont donc plus accès au (Les Prépositions)  marché interbancaire, elles se tournent alors vers la BCE à qui elles empruntent de l’argent à 1% (le taux directeur de la BCE) pour acheter de la (Les Prépositions) dette espagnole qui rapporte 4 (Les Nombres Cardinaux) à 6%. Elles le font parce que Madrid les oblige à le faire (sinon personne n’achèterait ses (Les Adjectifs Possessifs)  obligations !), et comme le pouvoir soutient les banques en difficulté, elles ne peuvent pas refuser. Elles le font aussi parce que c’est rentable (emprunter à 1% et acheter des obligations qui rapportent 4 à 6%). Cependant ce (Les Adjectifs Démonstratifs) bénéfice reste minuscule par rapport à leurs (Les Adjectifs Possessifs) créances immobilières douteuses, mais cela apporte une (Les Articles Indéfinis)  amélioration temporaire.

Source: http://fr.news.yahoo.com/boule-neige-l-etat-espagnol-pr%C3%A9cipite-banques-crise-031640897--finance.html


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